La numération romaine
Les nombres romains tels qu’on les connaît aujourd’hui sont assez récents puisque leur forme actuelle date du 1er siècle avant J.-C. « seulement ». Les symboles précédents (largement inspirés des nombres étrusques), sont quant à eux apparus vers 500 avant J.-C. . Les nombres romains ont été utilisés en Europe pendant plus d’un millénaire, et encore aujourd’hui nous continuons à les utiliser ! Ce qui montre bien la forte influence de l’Empire Romain ( 27 av. J.-C. – 395 ap. J.-C. / 476 ap. J.-C.) dont les empereurs successifs voulaient assoir leur domination sur les peuples et étendre leur territoire.
Les symboles, au nombre de 7, n’ont donc pas toujours eu leur forme actuelle.
Les premiers symboles, d’origine étrusque (du nom d’un peuple vivant en Étrurie, Toscane italienne actuelle), étaient les suivants :
Ensuite, les Romains les ont quelque peu modifiés pour obtenir ces symboles :
Leur évolution a ainsi continué tout au long du 1er siècle avant J.-C., (sauf pour les nombres 1 ; 5 et 10 qui ont gardé leur forme initiale), pour finalement atteindre leur forme actuelle. Voici des exemples de leur évolution :
Voici donc les nombres romains tels qu’on les connaît aujourd’hui :
Plusieurs principes régissent l’écriture des nombres romains, tous formés à partir des 7 symboles précédents :
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Toute lettre placée à la droite d’une autre représentant une valeur supérieure ou égale à la sienne s’ajoute à celle-ci.
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Comme chez d’autres peuples, afin d’éviter la répétition des symboles, ils n’écrivaient jamais plus de 3 fois le même signe d’affilée. Ils utilisaient le principe suivant : « tout signe numérique placé à gauche d’un chiffre supérieur s’en retranche ». Seul M peut être écrit 4 fois consécutives.
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Les valeurs sont groupées en ordre décroissant, sauf pour les valeurs à retrancher selon la règle précédente.
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On appose une ligne horizontale sur les nombres que l’on veut multiplier par 1000, et deux lignes horizontales sur ceux qu’on veut multiplier par 1 000 000. (règle qui date d’environ 200 après J.-C., sous le règne d’Hadrien)
Comme vous avez pu le deviner, il s’agit donc d’une juxtaposition des symboles qui sous-tend l’utilisation de l’addition et de la multiplication.
Exemples de nombres écrits en numération romaine :
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Entrée LII (52) du Colisée
(Rome - 70 à 80 ap. J.-C.) |
